Il y a pire comme boulot, non ?

Ouf, je suis essoufflée ! Je viens de passer une semaine à parcourir l’Italie de long en large. J’attends, à l’aéroport de Venise, mon vol de retour vers Paris et je me dis : « Mon emploi du temps est souvent très chargé, mais reconnaissons-le tout de même : il y a pire comme boulot… »

Cette semaine qui s’achève a commencé par une invitation à passer un weekend en Ombrie, plus précisément au Convento dei Cappuccini, un vieux couvent franciscain reconverti en villa de luxe en location et dont le propriétaire est un célèbre réalisateur de Hollywood. Un weekend somptueux, avec tout le confort et le service des grands établissements, et passé en compagnie de gens fort sympathiques que j’espère bien avoir l’occasion de revoir.

Ensuite, je me suis rendue sur la côte toscane afin de revoir ma nouvelle maison en bord de mer, Palone Basso, où je dois retourner pour passer les vacances de Pâques. J’ai l’intention de vous en reparler dans un prochain billet.

L’étape suivante : Florence, où j’ai retrouvé ma très chère et très bonne amie Lucia. Nous nous connaissons depuis l’époque où nous étions ensemble au consortium viticole Gallo Nero. C’est à Lucia que je dois ma connaissance de l’italien. Et c’est en sa compagnie que je suis allée voir au Palazzo Strozzi une exposition que j’ai beaucoup aimée et qui met en parallèle deux peintres du XVIe siècle, Jacopo Pontormo et Rosso Fiorentino. L’exposition se termine le 20 juillet prochain. Je vous la recommande vivement.

J’ai également visité – après être passée à côté pendant 30 ans sans jamais m’y arrêter ! – le fameux Corridoio Vasariano, un passage secret aménagé au-dessus du Ponte Vecchio et reliant la galerie Uffizi au Palazzo Pitti. Là aussi, je vous en reparlerai dans un prochain article.

Après Florence, j’ai remonté en voiture jusqu’en Vénétie afin d’y retrouver la charmante Francesca Papafava, propriétaire du domaine de Frassanelle. Francesca a récemment déménagé dans le palazzo appartenant à sa famille. Restaurés au début du XIXe siècle dans le style néoclassique – et étonnamment moderne ! – qui était alors en vogue à Padoue, ses appartements ne laissent personne indifférent. Vous vous rappelez peut-être que je vous avais parlé de ce style dans mon billet sur le Caffè Pedrocchi.

La chambre d’ami de Francesca a de quoi faire rêver, avec ses colonnes néoclassiques, ses alcôves demi-circulaires, sa baignoire de marbre et sa magnifique banquette (dont je me suis éprise). Francesca proposera bientôt à la location, en formule chambre d’hôte, cette pièce exceptionnelle. Je vous tiendrai au courant, bien sûr.

Enfin, ma dernière étape m’a conduite auprès de mon vieil ami Giordano Emo Capodilista, propriétaire de La Montecchia. Je travaille avec Giordano depuis une quinzaine d’années, et nous nous sommes toujours entendus à merveille lui et moi. Cette fois-ci, nous avons exploré ensemble les archives photographiques de sa famille, et ce faisant avons redécouvert des images très intéressantes du Castello, le montrant « avant » et « après » les travaux de rénovation qui furent menés au début du XXe siècle.

Maintenant vous savez pourquoi je ne déteste pas mon boulot…

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